Strategy – Macro – FR

Dans cette partie, notre but est d’établir un score pour l’environnement macro-économique. Pour ce faire, nous analysons 2 paramètres : les surprises économiques et l’activité manufacturière/ISM.

Les surprises économiques :

Cet indicateur est très intéressant car il met en évidence sur base hebdomadaire, le sens des résultats par rapport au consensus du marché. En effet, cet indicateur est construit de la façon suivante : pour chaque statistique économique de la semaine (elles ont toutes le même poids), si le chiffre est au-dessus des attentes, on lui donne un score de +1, s’il est en ligne avec les attentes un score de 0 et s’il est en-dessous des attentes on lui donne un score de -1. Ensuite, on somme les résultats de la semaine et on obtient le score des surprises économiques. Cela signifie donc que plus ce chiffre est positif, plus les résultats économiques dans leur ensemble ont été au-dessus des attentes des économistes et stratégistes, l’économie se porte mieux qu’attendue. A l’inverse, plus les surprises économiques sont négatives, plus nombreuses sont les chiffres qui sont venus en-dessous des attentes et cela signifie que l’économie est plus faible qu’attendue.

Chez Sigma, nous considérons que lorsque les surprises économiques sont nettement positives, alors les économistes vont revoir à la hausse leurs attentes. Et ainsi de suite jusqu’à ce que le niveau d’attente soit tel que les résultats commencent à décevoir. A ce moment, les économistes et stratégistes vont progressivement abaisser leurs attentes jusqu’à ce que le marché réussisse à battre ces attentes, et ainsi de suite.

Par conséquent, nous considérons que plus les surprises économiques sont positives, plus le risque de déception devient grand. A l’inverse, plus elles sont négatives, plus la probabilité de faire mieux que les attente devient importante.

Sur base de ce phénomène, nous adoptons une approche de cotation de type retour à la moyenne. C’est à dire que quand les chiffres sont fortement positifs et qu’un nombre suffisant de statistiques commence à décevoir, alors nous anticipons un retour à la moyenne dans les semaines à venir (car les économistes étaient sans doute excessivement optimistes) et nous donnons un score négatif de ‘1’. A l’inverse, lorsque les surprises économiques étaient extrêmement décevantes et qu’un nombre suffisant de statistiques réussit à surprendre positivement, alors nous anticipons que les économistes étaient exagérément pessimistes, et que la situation va se normaliser dans les semaines à venir et nous donnons une notation positive de ‘5’.

Activité Manufacturière et ISM :

Pour ce qui est de l’activité manufacturière et l’ISM, nous adoptons la même approche. En effet, lorsque l’activité manufacturière (ou l’ISM) est extrêmement élevée et montre des signes de ralentissement, nous considérons que le risque d’un ralentissement économique est important est nous donnons un score faible de ‘1’ à l’activité économique. Au contraire, lorsque l’activité économique est faible, et qu’elle commence à montrer les premiers frémissements de reprises nous considérons que la probabilité de reprise est non négligeable (étant donné l’activité du moment) et nous donnons une note forte de ‘5’ à l’activité économique.